Ma bibliothèque des couleurs

« LA BIBLIOTHEQUE HAUTE EN COULEURS »

 « La fonction essentielle d’une bibliothèque est de favoriser la découverte de livres dont le lecteur ne soupçonnait pas l’existence et qui s’avèrent d’une importance capitale pour lui ».

Plutôt que d’être « Ph’ART’macienne », j’aurai pu devenir « BIBLIO TAKE CARE » !

J’aime les mots, les livres – ils sont pour moi une source d’évasion, de partage.

Mon goût de la lecture s’est développé il y a presque 20 ans, avec mon professeur d’arts plastiques de l’époque, spécialisée en art contemporain et qui m’a partagé la liste des livres utilisés pour une de ses performances, qui était d’offrir des livres à des inconnus dans la rue, dans le seul objectif de leur offrir un bon moment.

J’ai aimé cette idée. Certains des titres qu’elle m’a partagés, sont devenus aussi mes coups de cœur. Au fil des années, j’ai entretenu cet intérêt par différents moyens.

L’idée de cette rubrique est née récemment entre mon goût prononcé pour la lecture et ma passion des couleurs, quelques temps après que j’ai commencé par hasard, à sélectionner des livres dont le titre porte le mot BLEU, la couleur à laquelle je suis profondément attachée suite à une expérience personnelle au moment du décès de mon père.

Comme ça, j’ai été guidée vers « tout le bleu du ciel » qui est devenu mon livre préféré. D’autres belles découvertes ont suivi. Depuis j’ai étendu aux livres dont le titre contient le nom d’une couleur, le mot « couleurs », je vous les partage ici avec le souhait qu’elle vous fasse voir la « vie en rose ».

 

TOUT LE BLEU DU CIEL – Mélissa Da Costa

Lauréat du prix des lecteurs 2020

Un vrai coup de coeur qui a détrôné le livre qui comptait pour moi depuis 20 ans, poétique, fort et plein d’humanité. Je l’ai conseillé, offert et les retours sont unanimes.

« Petitesannonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple.
Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.
Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile.

Un livre aux dialogues impeccables et aux personnages touchants d’humanité. Psychologies magazine.

Bouleversant. Version femina.

OSCAR ET LA DAME ROSE 

Eric-Emmanuel Schmitt

Même si je connais assez mal cet auteur, qui est pourtant un des auteurs préférés de mon frère, j’ai découvert ce roman, il y a bien longtemps ; troisième partie du Cycle de l’invisible, huit récits, indépendants les uns des autres, qui traite principalement des spiritualités.

Il a toujours gardé une place particulière, sans doute parce que le sujet de la maladie me touche particulièrement, plus spécialement encore chez les enfants.

« Un jeune garçon de dix ans prénommé Oscar vit à l’hôpital, car il souffre d’un cancer  Il écrit des lettres à Dieu pour parler de sa vie à l’hôpital ».

DU BLEU DANS LE VERT – Gérald Lucas

Au hasard d’une ballade l’été dernier, j’ai été attirée par ce roman, dans une boîte à livres, à Corps en Isère. J’aime ce principe des boîtes à livres – du livre qui circule de mains en mains, librement, gratuitement …

Une fois rentrée j’ai réalisé quelques recherches à son sujet –  Il s’agit du 1er roman d’un auteur local, photographe, amoureux de nature de haute montagne, ayant participé à plusieurs expéditions en Himalaya – une écriture poétique et très imagée qui m’a transportée.

« William Tourrel, photographe, est anéanti par le décès de sa compagne, une jeune archéologue. Un an après sa tragique disparition, il continue de pleurer cet amour perdu. C’est en effet la date anniversaire de sa mort, une mort qu’il ne s’explique toujours pas et qu’il refuse de tout son être. Il ne peut se résoudre à se séparer de ses affaires. Ouvrant l’armoire de Johanne, il replonge dans ce passé douloureux : tous ses vêtements sont là, semblant attendre son retour, un peu comme lui au fond. Entre un passé rayonnant et un présent terne et qui lui déchire l’âme, il ne voit pas l’avenir. Trop de questions, trop de douleur. Jusqu’au jour où, décidé à voir les choses en face, à envisager un avenir, il se décide à relier ces deux espaces-temps en partant à la recherche d’une véritable explication à la disparition de Johanne. »

BLUEBIRD – Tristan Koëgel

Si vous aimez, le blues, assurément vous l’entendrez au travers de ces mots.

Un roman sur le thème de la ségrégation – alliant toutefois aventure, musique, et courage, dur, fort et touchant qui m’a transportée dans les Amériques des années 40.

« Elwyn est fils d’immigrés irlandais, Minnie, fille d’un chanteur itinérant noir. Ils se rencontrent dans une plantation, et tombent amoureux. Ils ont 13 ans, et ne savent pas que leur vie est sur le point de basculer. Quelques jours plus tard, en effet, Minnie assiste au passage à tabac de son père par des hommes du Ku Klux Klan. Effondrée, elle saute dans le premier train, en partance pour Chicago »